Pierre à la Marte
Pierre à la Marte | ||||
Vue générale de l'édifice | ||||
Présentation | ||||
---|---|---|---|---|
Type | Dolmen | |||
Période | Néolithique | |||
Protection | Classé MH (1862) | |||
Caractéristiques | ||||
Matériaux | granite | |||
Géographie | ||||
Coordonnées | 46° 29′ 04″ nord, 1° 43′ 09″ est | |||
Pays | France | |||
Région | Centre | |||
Département | Indre | |||
Commune | Montchevrier | |||
Géolocalisation sur la carte : Indre
Géolocalisation sur la carte : Centre-Val de Loire
Géolocalisation sur la carte : France
| ||||
modifier |
La Pierre à la Marte est un dolmen situé à Montchevrier dans le département français de l'Indre.
Historique
[modifier | modifier le code]Dans son Mémoire statistique du département de l'Indre paru en 1804, le préfet Dalphonse donne une description détaillée du dolmen qu'il situe par erreur à Saint-Plantaire à la suite d'une confusion avec le dolmen de la Pierre-Là. L'édifice est classé monument historique par la liste de 1862[1] sous l'orthographe erronée de Pierre à la Marque[2].
Description
[modifier | modifier le code]Le dolmen est de forme rectangulaire. Il est orienté est-ouest avec une ouverture à l'est. Il mesure 5 m de long pour une hauteur de 2,50 m. Il est recouvert d'une table de couverture en forme de losange mesurant 4 m de long sur 3,25 m de large pour une épaisseur variable de 0,70 à 0,80 m. Elle repose encore sur quatre des huit orthostates qui délimitent la chambre. Le chevet était fermé par deux dalles, d'une hauteur de 1 m, dont l'une est désormais affaissée en dehors de la chambre. L'édifice se dresse sur un monticule d'environ 5 m de diamètre qui pourrait correspondre aux restes d'un ancien tumulus ou résulter des labours successifs qui ont épargné le monument[2].
Folklore
[modifier | modifier le code]Le nom de l'édifice fait directement référence à une créature légendaire de la culture berrichone, la marte, fée maléfique qui poursuit les hommes de ses assiduités. Selon la tradition populaire, le dolmen serait la tombe d'un général mort au combat. Une autre tradition, plus tardive, l'assimile à un autel druidique où l'on pratiquait des sacrifices humains[2].
Notes et références
[modifier | modifier le code]- Notice no PA00097398, sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Mérimée, ministère français de la Culture
- Coulon 2011
Annexes
[modifier | modifier le code]Bibliographie
[modifier | modifier le code]- Gérard Coulon, Indre Guide Dolmens & Menhirs, Berry en poche, Éditions La Bouinotte, , 156 p. (ISBN 9782915729313), p. 45-46.
- Frédéric Lontcho, Dolmens et menhirs de France, Lacapelle-Marival, Editions Archéologie Nouvelle, coll. « Archéologie Vivante », , 216 p. (ISBN 979-10-91458-09-2), p. 118